C’est 2017: On va faire le camp du climat de nouveau!

Le camp va se produire du 18 au 29 âout à Rhenanie, près de Cologne. Là on va appuyer le „concept d’étendue“ avec des diverses événementes concernant la culture, l’education et des actiones directes; on l’aura tous! Parallèlement, l’école d’été ‚decroissance‘ va approfondir les idees pour le changement de systeme.

Le prochain plénum:

21 au 23 juillet (Cologne, Allemagne)

Est-ce que tu a l’envie de mener à bien le camp et l’école d’été avec nous? Participe à la prochaine rencontre! C’est le 07 au 09 avril á Magdeburg.  Vous-êtes bien inviter de partager á notre projet commun – car c’été sera un pas de plus vers un système social et ecologique!

Pour que nous puissions mieux projeter, nous demandons l’annonce préalable: klimacamp-im-rheinland@autistici.org

Regarde notre vidéo (en anglais) pour te faire une idée de l’ambiance du camp!

Pourquoi avons-nous besoin d’un camp climat en Rhénanie ?

Le camp se trouve très proche d’un trou énorme : l’exploitation du lignite à ciel ouvert. Tout ce qui sera autours de nous pendant le camp de climat disparaitra dans les prochaines années afin que le groupe énergétique RWE puisse exploiter le gisement de lignite au-dessous.

Avec le camp climat nous nous trouvons au cœur de l’action : c’est ici même que la ruine de notre climat commence. Avec trois mines à ciel ouvert et cinq centrales électriques cette région de la Rhénanie est la source la plus grande d’émissions de CO2 en Europe. La centrale thermique de Niederaußem seule émet environ 29 millions tonnes de CO2 par année. Pour RWE cela signale que le robinet à Euros est encore plein ouvert, pendant que leur profit met en danger les moyens de subsistance de centaines de millions dans les Pays du Sud.

Tandis que l’exploitation des gisements de lignite a des effets néfastes sur un plan global avec une multitude de ramifications difficile à évaluer, les conséquences pour la région d’exploitation sont pleinement visibles. Douzaines de villages ont disparu, leurs habitants étaient déplacés. Terres agricoles ainsi que vieilles forêts doivent céder leurs place aux mines de lignite. Afin que ces mines ne soient pas inondées l’eau souterraine est pompée ce qui évoque des effets négatifs sur les terres agricoles ainsi que sur des zones humides jusqu’aux Pays Bas. En même temps beaucoup d’édifices dans un grand périmètre autour des mines montrent des signes de dégâts miniers imputables à cette démarche.
Les excavateurs à roues-pelle avancent jour et nuit tourbillonnant sans cesse énormes quantités de poussières fines et grosses. De plus, l’exploitation de lignite dégage du méthane, grisou et également gaz à effet de serre.

En dépit de la transition énergétique qui est depuis longtemps sur l’ordre du jour en Allemagne, le lignite a vu une renaissance. Le volume de lignite transformé en électricité en 2013 a dépassé la quantité annuelle des 20 années précédentes. Dans le pays du projet phare « transition énergétique » 25% d’électricité du bouquet énergétique est produit à base de lignite. Selon l’agenda de RWE les bassins houiller de la Rhénanie seront exploités jusqu’aux années 2040.

La crise climatique est déjà là !

Maintenant déjà nous nous trouvons dans un environnement en état de crise évoqué par l’homme. Tandis qu’il y a une suite de sommets sur le climat et d’innombrables assurances de bonne volonté des politiciens sans résultats réels, les phénomènes climatiques extrêmes (inondations, sécheresses, cyclones) se multiplient. La diversité d’espèces se rétrécit d’une vitesse effrayante, la désertification avance, des maladies se répandent. Les suites sont catastrophiques : pauvreté, manque d’eau potable et déplacement de millions d’hommes, femmes et enfants.
Si l’on n’arrive pas à radicalement baisser les émissions CO2 pendant les années à venir on dépassera bientôt les points de basculement (« tipping points ») de certains écosystèmes qui seront endommagés à un tel point qu’il ne sera pas seulement impossible de les remettre en leur état original, mais que leur dégradation avancera inexorablement d’une vitesse toujours croissante.
Un exemple de ce type est le développement des pergélisols. Si le réchauffement climatique atteint le niveau nécessaire pour les dégeler à grande échelle cela aura pour effet le dégagement de grandes quantités de méthane qui, une fois dans l’atmosphère, augmentera encore la vitesse du réchauffement (un effet appelé rétroaction positive).
Nous n’avons pas de temps à perdre ! Nous devons agir maintenant sans plus tarder !